Par le canal de son comité exécutif, la Confédération africaine de football (CAF) annonce l’exigence de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour toutes les équipes avant les débuts des compétitions U17, pour contrecarrer la fraude sur l’âge.
C’est une décision qui a été prise suite à l’approbation d’une recommandation du comité d’organisation des jeunes et du comité de d’organisation médical de la CAF. Cette modification sera appliquée lors du tournoi final de la coupe d’Afrique des Nations Total Energies U17, Algérie 2023.
Ladite note de la faîtière de football africaine stipule que toutes les différentes équipes participantes se soumettront, pour la phase de qualification, à un test d’éligibilité obligatoire avant le début des matchs.
Le test sera effectué conformément au protocole de la CAF dans un établissement de santé dûment accrédité où il y a un appareil d’IRM. La Caf se réserve le droit de passer le test d’éligibilité (IRM) également pendant la phase finale pour les douze équipes qualifiées pour le tournoi.
« Le coût des tests IRM qui seront effectués par toutes les équipes participantes seront couverts par la CAF », précise le communiqué.
Outre, pour les équipes enregistrant 4 ou plus de joueurs non éligible à la compétition après avoir effectué le test (IRM), elles seront passibles de disqualification directe. Par contre, si deux ou trois joueurs d’une équipe sont déclarés inéligibles après le test, ces derniers se verront exclus de l’effectif et de la compétition. L’équipe concernée sera autorisée à participer à la compétition, mais sans possibilité de substituer ses joueurs exclus.
Outre cela, la Caf favorise toute demande de deuxième lecture pour un joueur jugé inéligible, par un courrier électronique dans un temps butoir de 3 heures après la notification du premier résultat.
La CAF a été confrontée ces dernières années à des plaintes de nombreux cas de fraude sur l’âge au cours de ces compétitions officielles organisées pour la promotion du football africain. Comme celui du joueur gabonais U23, Floris Djavé, accusé par le Cameroun d’avoir falsifié son âge et l’identité pour prendre part à ladite compétition africaine.