Dans les couloirs du stade de l’amitié d’Angondjé où se tient actuellement les concertations nationales, le bilan de mi-parcours semble être positif tout en respectant la fréquence du temps recommandé.
En effet, les 600 participants qui rassemblent partis politiques, militaires, ONG, associations ou encore religieux, discutent à Libreville jusqu’au 30 avril. Ces assises, organisées à la suite du coup d’État militaire d’août dernier, doivent proposer des réformes dans tous les secteurs. Jusqu’ici, le dialogue se déroule dans la sérénité.
Le dialogue est dans les temps. Les ateliers ont commencé à remettre leurs rapports aux sous-commissions. Le premier échelon des discussions est donc en train de valider ses conclusions, avant de les transmettre aux commissions dans les prochains jours. « On se réjouit de la sérénité, de l’entrain et de la passion des commissaires. Les délais sont respectés », a indiqué Mgr Jean Bernard Asseko Mve, porte-parole du dialogue.
Les politiques se sont organisés pour peser. Certains ont formé des plateformes, mais d’autres se coordonnent avec leurs militants appelés à participer. « Ils vont dans les ateliers avec notre programme et portent nos idées », confie un responsable de parti.