Sans transporteur aérien, pourtant il a quand-même une piste d’atterrissage, le Gabon décide désormais d’effectuer ses transactions aéroportuaires avec la Chine, sans intermédiaire.
Une nouvelle ligne aérienne reliant directement Libreville à Pékin, verra bientôt le jour afin de faciliter, selon une source du bord de mer, le trafic entre les deux pays qui ont d’ailleurs réaménager récemment leur politique d’entente et d’échanges lors du voyage officiel du couple présidentiel gabonais en Chine.
Ne disposant plus de transporteur aérien depuis 2006, aucun gouvernement après cette année n’a pensé à mettre à solutionner cette situation.
La visite du président gabonais Ali Bongo Ondimba en Chine s’est inscrite dans le cadre d’élever les relations bilatérales de son pays au rang de partenariat stratégique global. La signature de nombreux mémorandums pour élever l’économie gabonaise, a été faite.
Il faut rappeler qu’en mars 2006 , la compagnie aérienne Air Gabon a été fermée pour cause de faillite. À la suite, le lancement d’un nouveau transporteur national gabonais en tant que coentreprise avec Royal Air Maroc, sous le nom de Air Gabon international, était prévu, mais ne s’est jamais matérialisé.