Le ministre chinois du Logement et du Développement urbain et rural, Ni Hong, vient de signer un engagement avec le gouvernement visant à accompagner le Gabon dans le secteur de l’habitat et de la planification alors que ce genre de coopération a déjà été initiée précédemment sans succès avec la Turquie pour la construction des fameux 5000 mille logement par an qui jusqu’aujourd’hui, sont restés inachevés et pris d’assaut par les vandales pour une habitation anarchique.
Le constat est sans appel car, les progrès dans le développement humain et économique au Gabon au cours de la dernière décennie sont freinés par un « recul généralisé de la démocratie » et une « situation sécuritaire de plus en plus tendue », d’après les derniers événement d’actualité.
Qui s’intéresse au Gabon constatera que ses différentes régions connaissent le même niveau de sous développement. Aucune province ne progresse mieux que d’autres même pas la capitale économique encore moins celle dans laquelle, réside son président, Libreville n’a aucune différence avec un dépotoir d’ordures de toutes sortes. Le Gabon est l’exemple d’un pays à la traîne et la raison fondamentale se trouve dans la gouvernance.
Selon la communication gouvernementale, « le secteur de l’habitat est en effet au cœur de nombreux échanges entre le Gabon et la Chine, matérialisé par la participation des entreprises chinoises dans des projets de constructions au niveau national, mais également par le choix du Gabon comme pays privilégié pour l’importation des matériaux de construction. », ainsi, sans une véritable matérialisation.
Le Gabon apparaît aujourd’hui comme l’homme malade de l’Afrique centrale. Quand d’autres sous-régions enregistrent de notables progrès dans le domaine de la démocratie, comme l’Afrique de l’Ouest, ou des performances économiques qui permettent un certain optimisme, notamment certains États d’Afrique de l’Est, le Gabon semble incapable de se mettre en ordre de bataille.