Après l’entretien qu’il a eu ce lundi 20 mars avec l’ensemble du personnel de son département ministériel et les partenaires sociaux, Pascal Houangni Ambouroue, ministre gabonais de la Pêche et de l’Économie maritime a tenté de prendre en considération le cahier de charges du Syndicat national des agents du ministère en charge des Pêches et de l’Aquaculture (Synamipa). A la fin de cette rencontre, le membre du gouvernement a projeté des pistes de solution avant de proposer une supposée mise en place d’un comité pour établir un plan d’action urgent afin de mettre en service la pêche au Gabon.
La faiblesse du dialogue social au Gabon a sans doute un coût important en termes d’équilibre macroéconomique, d’emploi et de chômage. Nous n’allons pas nous leurrez la face, le dialogue social est faible au Gabon par rapport à ce qu’il est dans d’autres pays. On en voit l’illustration par comparaison avec notre voisin le plus proche, la Guinée Equatoriale, où le dialogue social a joué un grand rôle pour accompagner les effets de la crise sur le marché du travail.
Lorsqu’il est arrivée à la tête du ministère de la Pêche et de l’Économie maritime, selon Pascal Houangni Ambouroue, il avait instruit la Direction générale des pêches et de l’aquaculture (DGPA) à l’effet d’examiner le cahier de charges du Syndicat national des agents du ministère en charge des Pêches et de l’Aquaculture (Synamipa). Mais jusqu’à nos jours, ces consignes ne font que l’objet des shows médiatiques qui apparaissent selon les objectifs personnels des responsables de ce département ministériel.
«Cet organe sera un cadre d’échanges responsables, dédié au suivi des revendications des agents et à la promotion de l’apaisement social.», promet sans enjeux considérable, Pascal Houangni Ambouroue.
Beaucoup de travail reste à faire pour élargir au Gabon la représentativité des partenaires sociaux et l’espace du dialogue social. Une attention plus forte qu’auparavant doit être accordée au dialogue social pour accompagner les mutations qui vont se révéler rapidement indispensables. Il faut, par un renforcement du rôle du dialogue social, améliorer la conciliation entre la fonction protectrice du droit social et l’efficacité économique