Après des travaux préliminaires en ateliers qui leur ont permis de faire un diagnostic sur les différents freins aux droits de succession, experts en genre, spécialistes du droit, acteurs de la gestion des pensions et des prestations familiales, ceux des banques et de la société civile, de remettre ce lundi 19 juin, au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, 9 recommandations à même de décomplexifier le parcours successoral au Gabon.
En recevant ce rapport des mains de l’experte en genre, Nicole Nguema Methodogo, à la veille de la célébration de la 13e édition de la journée internationale de la veuve, qui aura lieu le 23 juin prochain, Ali Bongo Ondimba, qui fait de l’application des droits du conjoint survivant une de ses priorités, s’est engagé à œuvrer davantage pour assurer plus de sécurité aux veuves et aux orphelins.
«Chaque semaine dans notre pays, des veuves sont victimes de spoliations, jetées hors de leurs maisons, laissées sans le sou. Cette situation est intolérable, je ne saurais d’ailleurs pas la tolérer. C’est pourquoi, je profite de cette occasion, à quelques jours de la 13e édition de la journée internationale de la veuve pour appeler à un sursaut, des verrous administratifs doivent sauter. Un meilleur accompagnement des veuves concernées doit être envisagé, des failles dans notre droit, notamment successorale doivent être comblés pour que demain, à la douleur de la perte d’un époux, ne viennent plus s’ajouter d’autres malheurs», a déclaré Ali Bongo Ondimba.
Pour sa part, la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, dont l’engagement pour la défense de la veuve et de l’orphelin a permis depuis près de treize ans de faire bouger considérablement les lignes en faveur de cette importante cause, a réitéré sa détermination à œuvrer pour garantir la protection et l’inclusion sociale de ces nombreuses femmes et leurs enfants.
«Je suivrai avec attention vos recommandations et veillerai à apporter toute l’aide nécessaire pour que les citoyennes et les citoyens concernés se sentent mieux écoutés, mieux accompagnés. Il est question de notre responsabilité collective», a-t-elle exprimé.