Depuis plusieurs jours à Libreville , les retraités de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), affiliés à la Banque internationale pour le commerce et l’Industrie du Gabon (BICIG), effectuent un mouvement d’humeur au siège de l’organisation sis au quartier rénovation.
Au centre des préoccupations des pensions impayées alors que la période de règlement fixée la semaine dernière a été dépassée. Une situation inconfortable, quand dans les même temps leurs homologues affiliés à d’autres banques ont déjà été servi.
Stupéfaits, complètement hagards, les retraités de la CNSS ne savent plus vers quels saints se vouer.
Mais que cacherait ce silence de la BICIG? La banque ferait-elle face à des difficultés de liquidités ou financières, l’empêchant de s’acquitter de son devoir? Qu’en est-il des approches de solution de la CNSS devant pouvoir régler cette situation ?
Telles sont les questions que continuent de se poser ces agents privés d’un dur labeur pour lequel ils ont sacrifié une partie de leur vie.
Pour certains handicapés par des soucis de santé, et pour d’autres provenant des contrées éloignées de la capitale, le calvaire est doublement pénible. Ces derniers effectuent un cri de cœur afin que les autorités compétentes puissent régler la question, en mettant fin à ce véritable chemin de croix.