Accueil Société   Régulation des coûts de transports : les transporteurs en commun dans le viseur de Bilie-By-Nze

  Régulation des coûts de transports : les transporteurs en commun dans le viseur de Bilie-By-Nze

par admin
308 vues

Le débat a sans doute fait bondir de nombreux usagers, agacés par les hausses régulières qu’ils subissent au quotidien. Pourtant, les statistiques sont là : la part de ce que paient les clients dans le coût des transports publics urbains ne cesse d’augmenter, et atteint désormais, d’après les professionnels du secteur, un seuil préoccupant.

Les travaux des assises nationales sur la vie chère organisés les 12 et 13 avril à Libreville sous le contrôle du premier ministre Alain Claude Bilié-By-Nze, ont principalement pointé du doigt aux taximan et autres transporteurs qui ont pris pour habitude de fixer les tarifs des transports sans respecter la nomenclature tarifaire exigée par l’hôtel de ville.

Au cours des assises sur la vie cher au Gabon, Alain Claude Bilie-By-Nze et ses assimilé ont tenté d’élaborer les facteurs explicatifs de l’augmentation des prix de transports et proposer des solutions pour lutter contre ce phénomène.

«Les résolutions qui seront prises, doivent être perceptibles au niveau de la population, au sortir de ces assises», a déclaré Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG).

Pour lui, le constat qui a été fait dans le domaine des transports, notamment urbain, suburbain, et le transport inter urbain, est celui de l’explosion des prix.

Plusieurs facteurs, dont l’augmentation des charges fixes, la patente et la visite technique, sont à l’origine de cette flambée des coûts de transports. A cela, s’ajoutent des charges variables telles que le carburant, les huiles et bien d’autres tracasseries comme les contrôles policiers et l’état de délabrement avancé du réseau routier.

Face à cette situation, des recommandations ont été formulées au gouvernement. Parmi lesquelles, la diminution de certaines charges, l’amélioration, le réaménagement du réseau routier, la suppression de certaines barrières policières et la régulation des prix des transports au trajet.

Jean Robert Menié a souhaité qu’au sortir de ces assises, la baisse des prix de transports soit effective dans les jours à venir. Il a également proposé que l’Etat revoit à la baisse, les facteurs à l’origine de l’augmentation des coûts de transports. Non sans appeler le gouvernement à agir promptement.

A priori, les usagers peuvent se réjouir de voir leurs poids relatif diminuer dans le financement des transports en commun. Mais pour les professionnels du secteur, il s‘agit là d’un calcul à courte vue. « Lorsque le taux de couverture se dégrade, explique un chauffeur de taxi, cela limite les capacités à investir, alors même que la demande augmente ». De surcroît, les autres leviers utilisés pour boucler le budget (subventions municipales et le versement transport, acquitté par les transporteurs en commun), semblent atteindre leurs limites. Conséquence, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour considérer qu’«on ne fait pas assez payer les clients », comme le disait un agent de la mairie centrale à un chauffeur de taxi à Libreville, dans un salon professionnel de l’hôtel de ville. Le gouvernement est prévenu.

Articles Similaires

Laissez un commentaire

Créée le 03 mars 2003 dans un paysage médiatique composé d’une population à 90% d’obédience chrétienne, la RTN est le premier média gabonais qui a su concilier par ses programmes, l’inspiration religieuse, l’aspiration politique, le réalisme économique et l’éthique sociétale.

Copyright @2022 tous droits réservés rtn 2022 – Designed and Developed par tdsgabon