Suite au silence cimetière opposé par le gouvernement et le Conseil municipal, le syndicat des agents municipaux a exprimé son mécontentement ce mercredi 8 mars de paralyser l’Hôtel de Ville de Libreville ainsi que toutes les mairies d’arrondissements de la capitale si l’autorité compétente ne trouvent pas de réponse satisfaisante à leurs revendications dans un bref délai.
Juste quelques temps avant le lancement effectif de la révision des listes électorales la mairie de Libreville est en ébullition. Une suspension des activités à l’Hôtel de Ville de Libreville et dans les six mairies d’arrondissements de la capitale pourrait fortement compliquer le processus électoral.
C’est pourtant la menace que font planer depuis ce mercredi des agents municipaux qui continuent de dénoncer une «mauvaise gestion de leur institution». S’ils s’étaient résolus à suspendre leur mouvement d’humeur un mois plus tôt pour donner ses chances à la discussion, le silence opposé par la hiérarchie et le gouvernement n’est pas pour les rassurer.
Jeo-Fred Madouta, chef de file du syndicat des agents de la mairie centrale, et ses compagnons envisagent en effet paralyser le service d’état civil, empêchant ainsi les usagers de produire, de légaliser et d’authentifier les actes de naissance, de mariage, de décès, etc. Sachant la gêne que pourrait occasionner ce blocage, les grévistes exhortent les autorités à considérer véritablement leurs différentes revendications.
au nombre de ces revendications, les agents municipaux dénoncent «les dérives» et «la mauvaise foi des administrations» de la Mairie.