C’est à bord d’un véhicule à usage de taxi qu’une bande composée de trois hommes, dont un en cavale et femme effectuait de multiples délits. Présentés comme étant de nationalité camerounaise, les quatre voyous opéraient depuis des années sans être inquiétés, avec à chaque fois ou presque, le même mode opératoire.
Dans le récit des victimes, ces derniers attendaient patiemment leurs proies près d’une banque où une fois un des clients repéré et à bord, le chauffeur simulait une défaillance de portière des minutes plus tard qui devait obliger le client à descendre après qu’il ait été dépouillé sans le savoir par l’un des complices assis à l’arrière.
D’autres fois, des personnes ordinaires en faisaient également les frais. Par le biais d’une simulation de fauteuil mouillé par l’un des complices qui détournait l’attention du passager pendant que celui-ci se faisait déposséder de tous ses biens.
Une méthode de vol minutieusement préparée par ces bandits, qui met une fois de plus en exergue la question de la nationalisation du secteur des transports au Gabon au cœur des débats.
En Guinée-Equatoriale, pays frontalier, les chauffeurs de taxi sont uniquement des Équations-Guinéens,ce qui semble être une stratégie politique assez réussie des autorités de ce pays. Ces derniers permettent ainsi à leur population de trouver des emplois et surtout de limiter les infractions comme celles que vivent les Gabonais.
Le chef de l’État et son gouvernement sont donc invités à emboîter le même pas que le voisin, cela en remettant ce secteur d’activité aux nationaux pour une meilleure traçabilité des transporteurs mais également pour sortir leur concitoyens de cette psychose créée par certaines communautés venues d’ailleurs.
Pour l’heure, ces bandits sont hors d’état de nuire et devront répondre de leurs actes devant les instances compétentes.