Le 8 octobre dernier, le ministère des Transports a lancé un appel d’offres dans l’optique de recruter des prestataires pour la réalisation des travaux de réhabilitation de l’aéroport d’Oyem (Woleu-Ntem). Ces derniers devront également réhabiliter le bâtiment de Sauvetage et lutte contre l’incendie (SLI) dudit aéroport, ainsi que la prolongation de 150 m de la clôture séparant le village riverain et l’aérogare.
Ainsi cette initiative du ministère , supervisée par son responsable, le ministre Brice Constant Paillat est repartie en quatre lots. Tel que l’ont indiqué nos confrères du Nouveau Gabon, le premier concerne les travaux d’aménagement de l’aérogare commerciale de l’aérodrome d’Oyem. Le second lot quant à lui va s’articuler autour des travaux d’aménagement du bâtiment SLI, de l’abri des stockages, de la fosse mécanique, de la réserve enterrée d’eau et des forages sur l’aérodrome de la ville. Également, les travaux du lot 3 vont s’accentuer sur la barrière de séparation entre le village riverain et l’aérogare, le nettoyage des espaces verts, des bandes de pistes et d’élagage des trouées d’envol sur l’aérodrome de la capitale septentrionale. Enfin, le quatrième lot constitue le renouvellement de la climatisation individuelle « type éco énergie », des extincteurs et d’une liaison Wifi dans les bâtiments techniques et commerciaux.
Selon le ministère des Transports, ces travaux seront entièrement financés par l’État gabonais. Les soumissionnaires à ces marchés doivent être installés sur le territoire national et ils ont jusqu’au 8 novembre 2022 pour déposer leurs offres.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de réhabiliter 10 aéroports provinciaux, notamment ceux de Lambaréné, Koula-Moutou, Tchibanga, Oyem, Bitam, Franceville, Port-Gentil, Makokou et Omboue. La question étant au cœur du débat d’autant plus que dans le même temps, le bitumage de plusieurs grandes artères du pays est à la traîne. Alors que le Plan d’accélération et de Transformation arrive à échéance dans quelques mois, de nombreuses régions à l’intérieur du pays ne sont pas reliées aux plus grandes villes (Libreville, Port-Gentil) par des ponts aériens. C’est dire l’ampleur herculéenne des tâches qui restent à réaliser.