L’ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS) Renaud Allogho Akoué devrait répondre des faits présumés de détournement de fonds publics, concussion, usage de faux et blanchiment de capitaux le 29 mars dernier. Mais l’audience du natif de Bitam, a été renvoyée à cause de la grève des avocats.
Le procès de l’ancien directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) Renaud Allogho Akoué , devant la Cour criminelle spéciale, a de nouveau été renvoyée à une date ultérieure. Interpellé en novembre 2019 dans le cadre de l’opération anticorruption Scorpion, Renaud Allogho Akoué devra encore attendre avant de connaitre son sort.
Ce nouveau report est dû au fait que le Conseil de l’Ordre des avocats a suspendu la participation des avocats à toutes les sessions criminelles aussi longtemps que Me Irénée Mezui Mba, présumé complice d’une escroquerie de près de 700 millions de francs CFA à la Sogara et incarcéré à Port-Gentil, n’est pas libéré.
Le ministère public a déploré, une fois de plus, l’absence des avocats du concerné, tandis que le Parquet général a laissé entendre que «le Barreau du Gabon tient en otage la Justice gabonaise». «C’est une forme de chantage à l’endroit de la Justice gabonaise».
le natif de Bitam est soupçonné de détournement de fonds publics, concussion, usage de faux et blanchiment des capitaux. Comme ce dernier, Patrichi Tanasa Mbadinga et de Ike Ngouoni, étaient inscrites au rôle de la Session criminelle spécialisée. Eux aussi devront attendre avant de s’expliquer devant le juge de la Cour criminelle spéciale de Libreville. Leurs procès ont été aussi renvoyés sine die en raison du mouvement de grève initié par les avocats au Barreau du Gabon.