Ali Bongo va-t-il sortir de son hibernation afin de retirer sa candidature à l’élection présidentiel dont il serait candidat au mépris d’une vive contestation sociale ?
Voici l’ombre d’un scrutin sans enjeu politique qui s’achemine vers l’accord d’un troisième mandat à celui qui gouverne depuis 14 ans le Gabon sans aucun bilan positif.
Ali Bongo pourra-t-il battre campagne sur une canne (bâton servant d’appui pour marcher) et ceci, sans prononcer un seul mot ?
Une attitude qui en dit long sur les incertitudes auxquelles va être confronté le Gabon dans un avenir proche.
Il est nécessaire pour les Gabonais, d’imposer le diagnostic d’un excellent médecin pour apporter les précisions sur cette schizophrénie qui crée le fossé entre la classe dirigeante et le peuple gabonais. Une candidature de trop d’Ali Bongo est la plus contestée dans l’histoire politique du Gabon.
Outre la maladie qui le frappe et dont la gravité est confirmée, Ali Bongo se présente avec un bilan catastrophique : corruption, chômage, économie de rente, répression… Mais il sait qu’il sera élu grâce, notamment, à la complicité du régime et surtout le soutien de la France.