Accueil Politique Imbroglio au sommet de l’Etat : « Sylvia Bongo est la première responsable », dixit Maganga Moussavou

Imbroglio au sommet de l’Etat : « Sylvia Bongo est la première responsable », dixit Maganga Moussavou

par admin
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L’opposant Pierre Claver Maganga Moussavoui, qui a fêté son anniversaire le 15 avril dernier à sa résidence de Libreville, a dénoncé une « mascarade » au sommet de l’Etat gabonais, perpétrée non seulement par la bande de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet du président, mais aussi par la vive participation motivée de la première dame Sylvia Bongo Ondimba qui a beaucoup œuvré pour la falsification des décrets présidentiels et les nominations anarchiques.

A l’occasion du 55e anniversaire du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Bongo ne s’est finalement pas exprimé sur une probable candidature pour la présidentielle de 2023, mais il a dit la vérité sur son accident cérébral vasculaire (AVC) à Ryad en 2018.

Appuyant les propos du président et s’adressant à ses partisans, le président du Parti social-démocrate (PSD) a livré sa part de vérité à ce sujet.  » Ali Bongo ne se souvient que du moment où il est revenu du Maroc, quand le peuple l’ a accueilli à l’aéroport. Avant il ne s’est pas souvenu que son vice-président, son premier ministre et Marie Madeleine Mborantsouo étaient allés le voir au Maroc. Avant il ne s’est pas souvenu qu’un panel de ministres gabonais étaient allés prêter serment au Maroc et qu’il est revenu au Gabon pour recevoir le serment de tous les membres du gouvernement. », a dévoilé sans ambages, Maganga Moussavoui.

Selon l’opposant politique à Ali Bongo Ondimba, le président gabonais et son entourage sont bien conscients que le fils d’Omar Bongo n’aura plus droit au fauteuil présidentiel après la prochaine élection car, son état de santé ne lui permet plus de diriger un pays avec de graves pertes de mémoire.

 » Le président gabonais ne se souvient pas de comment il a dirigé le pays après sa maladie. Il ne se rappelle que des populations. Moi qui sais percevoir de choses, je sais distinguer ce qu’il dit : pourquoi ne lui avoir pas dit, que dès qu’il tombe malade, c’est Maganga Moussavou vice-président, qui s’est engueulé avec son fils Noureddine Bongo parce qu’il voulait amener son père en Angleterre ? », s’est-il interrogé.

L’homme de Moutasso a affirmé que la première dame Sylvia Bongo Ondimba est à l’origine du désordre qui se trame depuis plusieurs années et continue à mettre le pays en sérieuses difficultés  » Sylvia Bongo dirige le Gabon dans l’ombre en conservant toutes les institutions de la République et en nommant ses laquais aux places importantes, dont le ministère de l’Intérieur, qui est supposé organiser les futures élections ». Il souligne en outre que durant l’indisponibilité temporaire d’Ali Bongo, aucun pouvoir n’a été attribué au vice-président.

 » C’est par contre le président de la cour constitutionnelle qui s’arrogeait les responsabilités du président de la République pour tout orchestrer à tel point où le gouvernement pour se réunir devait d’abord voir Marie Madeleine Mborantsouo or, cette dernière n’est pas présidente du Gabon. Cela a entrainé des distorsions dans notre pays. », s’est-il insurgé.

L’opposant Pierre Claver Maganga Moussavoui assurant l’intérim d’Ali Bongo durant son absence pour de raisons de santé, dit n’avoir jamais signé un décret sur les nombreuses nominations et décisions qui ont suivi l’AVC du président.

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