Il y a quelques jours à Bruxelles (Belgique), le Président du Consortium des Organisations de la Société Civile pour la Transparence Électorale et la Démocratie (COTED) le Rev. Georges BRUNO NGOUSSI s’est entretenu avec Madame BERNARDINI, Administrateur au Parlement européen à la Direction générale des politiques externes de l’Unité de l’Union Afrique, Caraïbes et Pacifique. Accompagné par, le Conseiller et chargé des relations extérieures M. ROKERO WOZONGO Bernard. Durant cette entrevue d’environ une heure et trente minutes, plusieurs questions ont été évoquées dont:
Les droits humains au Gabon: En effet ‹‹ Les prisonniers d’opinions le cas du Président de la Dynamique Unitaire Jean Rémy Yama sans oublier les autres prisonniers politiques, et la situation de grande détresse à laquelle est confronté l’activiste, citoyen engagé au sein de la société civile libre M. Rekoula Bernard Christian pour ne pas le citer, dont on a fait mention de son reportage sur France 24 à propos de la pollution à grande échelle de la compagnie pétrolière Perenco au Gabon. L’épineux problème hommes et faunes, des éléphants qui s’accaparent désormais de l’espace vital des humains autour de nos villages et campagnes, un danger permanent des populations laissées pour compte, ne sachant plus à quel saint se vouer, car dit on , les causes environnementales et climatiques primant désormais sur le bien être et la quiétude de ces dernières» ont indiqué les représentants du COTED.
Également ces derniers ont évoqué, ce qu’ils nomment comme étant ‹‹ Un déficit criard à la démocratie». A 9 mois des élections générales, dont l’élection majeure la présidentielle d’août 2023, tout en fustigeant le mutisme affligeant des autorités en place ,qui font la sourde oreille, aucune volonté politique , ni manifeste d’apaisement d’un climat social de plus en plus suffocant et délétère, perlé de grèves récurrentes dans presque tous les secteurs d’activité professionnelle, public comme privé , face à l’urgence d’organiser de concert avec les forces vives ( partis de la majorité présidentielle, oppositions, et société civile…) de la Nation, des élections inclusives, pacifiques et apaisées, dans la transparence d’un fichier électoral assaini, du renouvellement sans ambiguïté des organes électorales dont le Centre Gabonais des Élections (CGE), le Conseil National de la Démocratie( CND), et la Cour Constitutionnelle…
Enfin, des discussions se sont accentuées sur la paupérisation des populations de plus en plus alarmante. Ces dernières vivent dans une insécurité notoire, la multiplication des crimes rituels dit de sang à la veille des joutes électorales , les éboulements occasionnant des pertes graves en vies humaines , par manque des bassins versants adéquats et d’une politique de l’habitat agissante , le chômage rampant, les jeunes en majorité sont très touchés, manquant de toutes perspectives d’avenir. Par ailleurs, d’autres sujets ont été évoqué notamment le retard dans le développement infrastructurel grandissant dans le pays. La séance s’est ainsi conclue sur une note de satisfaction partagée par les différentes parties.