Le président français Emmanuel Macron était arrivé à Libreville en mars dernier, pour instruire aux proches collaborateurs du président gabonais, afin qu’Ali Bongo ne soit pas candidat à la prochaine élection présidentielle, parce que le Maroc soutient cette candidature alors que le concerné n’étant plus apte à cet exercice parce que, physiquement et mentalement affaiblit par la maladie après son accident vasculaire cérébral (AVC) en 2018 à Ryad.
En réalité, une probable rencontre sous l’égide du président Emmanuel Macron, entre Jean Ping et Ali Bongo à Paris est prévue au cours de ce mois de juin. Les faits d’actualité retracent la vérité : Ali Bongo sera à Paris d’ici la fin de cette semaine, selon le calendrier du protocole d’Etat.
Pour éviter les accrochages entre la diaspora gabonaise de France et les fans du fils de Patince Ndabany, la caravane présidentielle s’est disloquée. La première vague des boy-scouts d’Ali Bongo ont pris l’avion samedi dernier à destination de la capitale français afin de faire un ultime repérage.
Outré et clouer par une oligarchie ploutocratique, Ali Bongo n’a plus autre choix que de tenter de procéder par des juxtapositions confuses et incohérentes dans les appels à la candidature via les journaux proches du palais du bord de mer puis, démenti par la suite par les mêmes canaux de communications.
Voici une anarchie de plus, qui se caractérise par l’annonce en catimini du journal Jeune Afrique de la date de l’organisation de l’élection présidentielle sur ordre d’un gouvernement illégitime. En plus, dans cette organisation opaque, le président gabonais est poussé d’entamer une tournée pour convaincre l’Elysée que le peuple gabonais veut encore de lui à la tête du pays sauf que pour l’Emmanuel Macron, Ali Bongo demeure désormais dans les annales de l’histoire de la Françafrique.
Il faut d’ailleurs comprendre qu’à deux mois de la fin du mandat du locataire du palais de marbres, les carottes sont presque cuites pour le président et son entourage immédiat qui ne savent plus à quel saint se vouer. La réalité est là car, le pays fait désormais face à une transition et non à une élection présidentielle…