Ils tombent tous comme des dominos : un par un, les opposants gabonais semblent gagner par une étrange trahison du peuple, avec, en toile de fond, la réintégration au parti démocratique gabonais (PDG), colportant les théories du complot les plus farfelues.
Le dernière vedette en date est le dernier premier ministre d’Omar Bongo Ondimba qui a rejoint à nouveau les rangs du parti au pouvoir alors qu’il les avait quitté juillet 2009, après avoir souligné d’énormes irrégularités et fait de dangereuses révélations.
En effet, les sources proches du bord de mer nous apprennent d’ailleurs que l’opposition gabonaise essuierait dans les prochains jours, une « vague de défections », au profit du parti des masses.
Jusqu’à quand le peuple gabonais acceptera-t-il de voir l’opposition ainsi ravalé au rang de paria et réduite à déployer ses soldats politiques en catimini au sein d’un parti hostile ?
Sur ce point, la récente sortie médiatique d’Ali Bongo, placée sous le signe de la repentance, n’augure rien de bon. Pas davantage que la réserve de certains avis, « qui pensent que ce n’est pas leur métier de faire la critique de l’action politique d’un président en exercice ».
Malgré humilité et la courtoisie du peuple, le prochain traite politique est en phase de métamorphose et ne tarderait pas à faire sa déclaration. Une pilule que le Gabonais lambda aura de sérieuses difficultés à avaler.