Animé par la boulimie du pouvoir, le premier ministre gabonais Alain Claude Bilie-Bi-Nze a tendance à aller dans tous les sens d’un seul coup sans savoir la certitude exacte de sa destination. Les conclusions du dossier concernant les assises sur la vie cher n’ ont encore donné aucun effet, sans programme, le prédicateur d’Ali Bongo s’est chargé de l’entourlouper le jeudi 13 avril dernier au palais du bord de mer en lui promettant ciel et terre. Rendre Libreville et ses alentours propres et faire boire de l’eau potable aux populations du Grand Libreville est son ambition principale. La réhabilitation des voiries urbaines et le renforcement du réseau de distribution d’eau potable en font partie de ses plus alléchants idéaux populaires.
Le premier ministre d’Ali Bongo connait parfaitement ce qu’il fait mais c’est la fin qui justifie les moyens. Soutenu par la Banque Africaine de développement, PIAEPAL, acronyme de Programme Intégré pour l’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement de Libreville, consiste à renouveler 149 km du réseau de distribution d’eau potable dans le Grand Libreville et renforcer et étendre le réseau de distribution en eau potable sur 131 km.
La première phase des travaux a été achevée. Plus 300 000 foyers bénéficient désormais d’un meilleur approvisionnement en eau potable.
« C’est un programme qui touche aux préoccupations les plus quotidiennes de nos populations dont il s’agit d’améliorer les conditions de vie, conformément à la volonté du président de la République », indique un membre du cabinet du premier ministre.
Au-delà de ce qui précède, la véritable question n’est pas dans l’initiation mais le respect de ce qui se dit publiquement. Ses prédécesseurs ont pourtant fait autant que lui mais n’ont pas vu plus loin que le bout de leur nez. Rien ne demeure non négligeable de voir tout ceci changer de langage.