Les prochaines élections générales qui auront lieu dans quelques mois au Gabon, comment à faire feu de tout bois concernant la démarche mise en place pour les mesures de transparence et de fiabilité électorales. C’est dans ce contexte que le président du Consortium des Organisation de la Société Civile pour la Transparence Electorale et de la Démocratie au Gabon (COTED), le Révérend Pasteur Bruno Georges Ngoussi, a fait une déclaration le 3 mars 2023 à Libreville face à un parterre des membres et cadres de cette organisation, pour dénoncer les frasques entachées d’énormes irrégularités de la concertation organisée entre la majorité et l’opposition.
Ça y est ! Le mensonge effréné du parti au pouvoir et d’une certaine opposition qui, véritablement n’est qu’une larbine du Parti démocratique gabonais (PDG), est finalement démasqué. « Les revendications de la société civile qui sont celles du peuple, tout ceci orchestré volontairement par le régime en place, devrait pouvoir convaincre quiconque que, la majorité présidentielle s’oppose farouchement à la transparence électorale et à démocratie dans notre pays. Il est donc temps de réajuster notre stratégie d’actions. Car, la concertation politique qui vient de se tenir entre le pouvoir et l’opposition , n’a été qu’une supercherie pour faire croire à l’international que le Gabon est désormais prêt à jouer le jeu de la transparence électorale, mais il est temps de réagir immédiatement, en y opposant notre véto en démontrant le contraire dans les campagnes numériques…» , s’est insurgé Bruno Georges Ngouss devant l’assemblée.
En projetant sa vision sur l’avenir des générations futures, le COTED constate que la situation politique du pays devient très acerbe et donc, de plus en plus critique au point où la démocratie est foulée aux pieds et n’enregistre nullement de progrès escompté sur tous les fronts sociaux, « L’un des points majeurs de notre concertation, consiste à analyser les résolutions de la concertation politique entre la majorité et l’opposition ou sur la déclaration commune de la société civile sur les conclusions de ladite concertation afin d’y décrire la véritable posture de la société civile.», retorque-t-il.
Même si elle s’oppose aux résolutions de cette concertation, la société civile reconnait tout de même l’importance capitale de ce dialogue politique organisé par Ali Bongo Ondimba.
« En effet, l’idée du Chef de l’exécutif d’organiser un dialogue politique n’avait pas été mauvaise en soi, parce que croyait-on que cela devrait être le moyen de la majorité de mettre sur la table de discussion les revendications du COTED au profit d’une société plus juste pour qu’une fois, le Gabon puisse organiser des élections crédibles, dignes de ce nom.» précise le révérend Pasteur.
Pour rappel, le COTED dont le président du consortium est le Révérend Pasteur Georges Bruno Ngoussi, est une plateforme mise en place pour fusionner la société civile gabonaise dans un même moule afin de rendre la prévention des conflits qui sont souvent issus de la frustration des votants ne reconnaissant pas les résultats des urnes livrés par les institutions républicaines aux ordres.