Soixante trois ans après que le Gabon ait obtenu son indépendance, des centaines de prisonniers politiques sont enfermés à la prison centrale de Libreville la capitale gabonaise et autres centres de détention du pays sans avoir jamais été inculpés, et la Communauté nationale et internationale demeurent sans nouvelles
d’un grand nombre d’entre eux.
En effet, au cours des deux dernières décennies, des opposants au gouvernement, des journalistes et des adeptes de religions et les membres de la société civile gabonaise, ayant essayé de quitter le pays ou d’éviter la conscription obligatoire, sont maintenus en détention sans inculpation dans des conditions d’une cruauté
inimaginable.
« Le gouvernement recourt systématiquement aux arrestations arbitraires et aux détentions sans
inculpation pour écraser toute opposition, réduire au silence tous les dissidents, et punir quiconque refuse
de se plier aux restrictions répressives imposées aux citoyens », a précisé un membre de la Société civile gabonaise.
« Soixante trois ans après l’euphorie de l’indépendance, le Gabon est l’un des pays les plus répressifs au monde. »